0
Retour aux articles

Liberté – Égalité – Fraternité : vive les nouveaux modes de travail !

13 juillet 2022

L’égalité Femmes-Hommes dans l’entreprise, on en parle ? Oui, on en parle. Mais avec quel résultat ? 

Depuis 2019, toutes les entreprises de plus de 250 salariés et, depuis 2020, toutes celles de plus de 50 salariés, doivent calculer et publier leur Index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes chaque année au 1er mars. 

Par ailleurs, l’entrée en vigueur de la Loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises), a rendu obligatoire pour toutes les entreprises la prise en « considération des enjeux sociétaux et environnementaux de son activité » (Article 1833 du Code Civil). Elle prévoit que les entreprises cotées en bourse et les entreprises de plus de 500 employés ou générant un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros ont obligation de fournir un « reporting extra financier » annuel, appelé aussi « reporting RSE ».

Et pourtant… En 2022, selon le Ministère du travail, alors que 61% des entreprises de plus de 50 salariés ont publié leur index égalité, la note moyenne s’établit à 86/100, en progression d’un point par rapport à 2021. Cela pourrait sembler satisfaisant ! Mais entre le verre à moitié plein et le verre à moitié vide, notre cœur ne doit plus balancer. Seules 2% des entreprises ont la note maximale de 100. Une autre façon de le formuler serait de dire que 98% des entreprises doivent consentir des efforts pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes.

Ce constat se limite-t-il aux entreprises historiquement installées dans l’économie française, celles qui répondent à des schémas ultra-traditionnels ? Pas vraiment ! 

À l’échelle du French Tech 120, qui rassemble les 120 start-up les plus en croissance en France, on ne recense que 14 femmes co-fondatrices et CEOs. Au sein du Next40, les 40 premières du classement, le chiffre s’élève à… 0. 

Selon une étude de l’INSEE intitulée Caractéristiques et dynamiques de l’emploi dans les start-up en France, il apparaît qu’en décembre 2021, la part des femmes dans l’ensemble des startups françaises ne dépasse pas les 40 % alors qu’elles représentent 48 % de la population active en 2018.

Le World Economic Forum soulignait à la fin 2021 dans son rapport intitulé Global Gender Gap Report 2021, que malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies en ce qui concerne l’égalité professionnelle, le temps nécessaire pour combler ces inégalités dans le monde est passé de 99,5 ans à 135,6 ans… 

Notre conviction, au sein d’Actinuum, c’est qu’il y a urgence à changer de paradigme !

Déjà, des initiatives fortes émergent à l’instar du Pacte Parité que viennent de signer 69 entreprises de la French Tech. Alan, BlaBlaCar, Deezer, Doctolib, Qonto, Veepee, JobTeaser ou encore ManoMano, comptent parmi les signataires de ce Pacte fondé sur 5 engagements : 

  1. Atteindre un seuil minimal de 20 % de femmes d’ici 2025, puis 40 % d’ici 2028 au sein de leur board ;
  2. Former 100 % des managers sur les enjeux de la diversité et de la lutte contre le harcèlement et les discriminations, d’ici la fin 2022 ;
  3. Garantir que la totalité des fiches de postes publiées par l’entreprise s’adressent aux profils aussi bien féminins que masculins ;
  4. S’engager à constituer une équipe paritaire de représentants et représentantes amenés à prendre la parole au nom de l’entreprise, tant en interne qu’en externe, avant la fin 2022 ;
  5. Mettre en place un accompagnement spécifique pour chaque salarié au retour de son congé parental, avant la fin de l’année.

La crise sanitaire et son cortège de bouleversements organisationnels, économiques et sociétaux ont amené de nouvelles réalités. Contexte d’hyper-concurrence, place centrale de l’innovation dans la stratégie des entreprises, prise de conscience environnementale, hybridation des organisations… 

Et s’il s’agissait finalement de notre meilleure chance de faire évoluer l’égalité dans l’entreprise ? 

Il est temps de comprendre et d’admettre que, sans condition d’origines, de sexe, d’âge, de statut, ce qui prime, c’est la compétence !

Alors que les cartes du travail sont redistribuées, le manager est, par nature, le catalyseur de ce changement de paradigme.  Il doit se positionner comme le garant de :

  • La Liberté, en créant les conditions de l’indépendance et de l’autonomie, en acceptant et encourageant un management adapté au télétravail, fondé sur la confiance et la responsabilité. Une transformation qui implique par ailleurs de redéfinir les contours de la collaboration en acceptant que le salariat ne soit pas le seul modèle envisageable.
  • L’Égalité, car seule vaut la reconnaissance par la compétence, toute autre considération étant inutile, désuète et superflue. Une compétence portée et reconnue par la formation.
  • La Fraternité, en agissant de sorte que l’entreprise soit vécue comme un lieu de vie socialement responsable et juste. Un espace social et communautaire fondé sur l’interaction entre les individus et l’égalité, et animé comme un réseau social d’entreprise. 

L’adoption du télétravail a démontré que les entreprises ne sont plus ces vases clos, enfermés dans les standards établis par des décennies de lutte des classes. 

Chaque collaborateur, chaque partenaire est détenteur d’un savoir-faire, d’une compétence qui doit être comprise comme une force pour l’entreprise

Ce changement des mentalités qui s’incarne dans la notion de confiance assurée par la compétence, repose sur la formation des managers. 

Des managers qui doivent être accompagnés vers l’adoption de postures adaptées à ces nouveaux schémas organisationnels au sein desquels la Tech occupe une place prépondérante.

Apporter enfin toutes les réponses à un besoin autant social que sociétal et environnemental en misant sur la compétence et la libération des modèles organisationnels, c’est le sens des valeurs et des convictions d’Actinuum, opérateur de (trans)formation

⚡ Votre navigateur est obslète ! ⚡

Mettez-le à jour pour voir ce site correctement.

Mettre à jour